J’avais envie de rendre hommage aux imaginaires économiques et politiques qui nous guident depuis des décennies. Voici ma pensée de la semaine, à prendre avec humour… ou lucidité :
« Selon les imaginaires économiques et politiques dominants, le pétrole est inépuisable, les ressources naturelles tombent du ciel (ou des cellules Excel), la biodiversité se limite aux espèces utiles, mangeables ou mignonnes, et il suffit d’injecter un peu d’argent pour que le génie humain, évidemment sans limites, répare les dégâts qu’il a lui-même causés, grâce à des technologies qu’il n’a pas encore inventées. Peu importe si la biodiversité s’effondre, si les inégalités explosent ou si la planète brûle : la croissance, elle, doit continuer. »
Et puisqu’un pipeline d’idées douteuses ne s’arrête jamais à une seule…
« Vivement un bon oléoduc qui traverse le Québec de part en part pour acheminer la bouette énergétique de l’Alberta ! Peu importe les cris d’alarme des scientifiques depuis les années 1970, ils n’ont jamais rien compris à l’économie. »
