Slogan ou citation : C'est simple de faire compliqué, c'est compliqué de faire simple.

Mon histoire débute à l’adolescence, plus précisément à Rimouski dans le Bas St-Laurent. C’est à cette époque que j’ai découvert mes passions pour les arts martiaux, les affaires et les technologies.

Ma passion des technologies m’a incité à faire des études collégiales spécialisées en ordinateurs et automatismes au Cégep de Rimouski. J’ai choisi de poursuivre mon parcours scolaire avec un baccalauréat en technologie des ordinateurs à l’École de technologie supérieure (ÉTS) à Montréal. Mon objectif premier était de poursuivre ma pratique du Ju Jutsu japonais dans un sous-sol d’église de l’arrondissement de Verdun ! Ces premières années à Montréal ont été un choc et un coup de foudre pour moi : la grande ville, les nombreux restaurants, le multiculturalisme…

Après six années d’études en technologie des ordinateurs, j’ai découvert que je ne voulais pas passer le reste de ma vie à parler à un écran d’ordinateur. Ça été mon premier pivot mais pas le dernier !

Je suis donc retournée sur les bancs de l’ÉTS pour un baccalauréat en génie de la production automatisée où j’ai découvert les méthodes japonaises de production. Ça été le coup de foudre pour le management ! J’ai ensuite eu l’opportunité de débuter ma carrière de consultant en productivité dans le premier CCTT (Centre collégial de transfert technologique) situé à La Pocatière où j’ai réalisé plusieurs projets d’amélioration avec une dizaine d’entreprises.

Cette période stimulante de ma carrière pris fin lorsque j’accepta un emploi de directeur, productivité dans un cabinet de génie conseil, et ce, afin de me rapprocher de ma conjointe ingénieure qui vivait à Lévis. Je découvris que les actionnaires avaient une éthique douteuse et j’ai démissionné après seulement 3 mois suite à une virile discussion avec le président.

Toutefois, le moment était mal choisi : une maison hypothéquée à 95%, des prêts étudiants importants, deux voitures impayées, deux jeunes filles, et deux ingénieur·e·s sans emploi alors que le taux de chômage des 25 à 35 ans était d’environ 15%.

Je n’avais pas le choix, je devais me lancer en affaires et suivre les traces de mes 2 grand-pères qui étaient aussi entrepreneurs. C’est ainsi que j’ai créé avec 2 associés mon premier cabinet conseil spécialisé en qualité, en management et en technologies dans mon sous-sol. Ma première action a été d’acheter le répertoire du Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ) qui énumérait toutes les entreprises manufacturières du Québec. J’ai pris mon téléphone et mon courage à deux mains pour solliciter pendant deux ans tous les chef·fe·s d’entreprise qui y figuraient. Je déteste la vente mais je n’avais pas le choix, ni le luxe d’échouer, le bien-être de ma famille en dépendait. Mon cabinet pris rapidement de l’expansion avec l’embauche d’une dizaine d’ingénieur·e·s/consultant·e·s en management. J’ai ainsi découvert que les femmes excellaient dans cette difficile profession !

Trois ans plus tard, suite à la recommandation d’un consultant, nous avons fusionner avec une grande société d’ingénieurs conseils afin de profiter de leur présence sur les marchés internationaux. Malheureusement, le génie civil connaissait alors de très mauvaises années et la rentabilité de notre division servait à éponger les pertes des autres divisions. Comme entrepreneur, je n’ai jamais accepté d’avoir une entreprise peu rentable. J’ai alors décidé de vendre mes actions et de prendre une année sabbatique de la consultation pour démarrer deux entreprises ! J’ai fermé la première après un an et j’ai vendue la deuxième après deux ans.

Après cette année sabbatique, je suis retourné à la consultation en management pendant une décennie à titre de directeur de projet, d’associé, de consultant interne et de vice-président pour une PME et deux multinationales. J’ai piloté d’innombrables projets d’amélioration dans des centaines de PME, grandes entreprises et multinationales et ce, dans plusieurs pays sur 3 continents.

C’est pendant cette période que j’ai découvert la non durabilité de la croissance continue de l’économie mondiale. Je me suis alors lancé dans de nombreuses lectures et formations en développement durable pour tenter de sensibiliser, sans succès, les chef·fe·s d’entreprise au changement climatique, la surexploitation des ressources renouvelables, et l’épuisement des ressources non renouvelables (métaux et minéraux industriels).

Mon parcours pris une tournure inattendue en 2010 lorsque je vécus le choc de perdre mon emploi de vice-président. Après quelques semaines de réflexion, j’ai décidé de poursuivre avec mes passions pour la consultation, les affaires et l’écologie en créant un cabinet conseil en management d’impact modelé sur mes valeurs écologiques, humaines et d’innovation.

Près de vingt ans après ma prise de conscience écologique, je suis plus convaincu que jamais que la fin du mois et la fin du monde doivent devenir un même combat pour les chef·fe·s d’entreprise et leurs équipes afin de laisser un futur désirable et soutenable à nos enfants et petits-enfants.

À l’orée de mes 60 ans, je n’envisage pas de prendre une semi-retraite avant une quinzaine d’année. Mon BHAG (Big Hairy Audacious Goal) est de vivre actif jusqu’à 100 ans ! Je rêve de révolutionner le monde des affaires afin de CO-créer de meilleures entreprises pour le monde de demain, des entreprises simplifiées, humanisées et écologisées.

Je suis fier que coboom soit devenu un acteur reconnu au Québec grâce à notre certification B Corp, notre R&D et notre modèle organisationnel innovateur d’Entreprise responsabilisée®. Je vis mes passions à chaque jour avec l’équipe coboom, des chef·fe·s d’entreprise passionné·e·s et leurs équipes.

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