Prenons l’exemple de Luc. Ce dernier dirige une manufacture de crayons. Il voudrait augmenter rapidement ses ventes et sa productivité, bref être plus rentable. Il n’a pas d’objectif précis en tête mais il veut faire vite, il se tourne donc vers l’industrie 4.0 sans vraiment consulter les autres membres de son équipe. Il commence, de manière aléatoire, par l’implantation d’un système intégré qui lui permettra de gérer toutes les fonctions de son entreprise : ventes, clients, commandes, inventaire et paie. Il choisit l’option la plus dispendieuse et la plus récente, qui semble pour lui être un gage de qualité. Mais lorsque vient le temps de rentrer des données dans son nouveau logiciel et de commencer à l’utiliser, il est un peu désemparé. Il ne sait pas par où commencer, et il se rend compte qu’il n’est pas au courant de comment certains départements de son entreprise fonctionnent au quotidien. Il se retrouve devant son logiciel, en se sentant dépassé par les événements. Il est incapable de l’utiliser dans son entreprise.
Quelles ont été les erreurs de Luc ?
- Objectifs flous
- Solution numérique trop puissante pour ses besoins
- Solution trop dispendieuse pour rien
- Processus peu présents et non-documentés
Résultat ? Il se sent perdu et le retour sur investissement est très faible. Il commence à avoir peur de ne plus jamais revoir la couleur de son argent. Faisons un retour dans le temps pour voir comment Luc s’en serait sorti avec un plan mieux défini, tout en conservant les mêmes objectifs de rentabilité.
Avant toute chose, Luc aurait dû se poser des questions sur ou il désirait emmener son entreprise selon cinq axes : personnes, planète, profits, processus et produits et services et planète. Ainsi, en faisant un plan stratégique et un plan numérique intégrés, il attrape les erreurs et les oublis qui auraient pu s’y glisser. Il aurait choisi les technologies à adopter en adéquation avec priorités d’affaires, et même nourri ses réflexions stratégiques à l’aide des choix technologiques. La réflexion est intégrée, des deux côtés. De plus, Luc aurait dû se pencher sur ses processus et se rendre compte qu’il fallait les documenter avant même de les numériser. Finalement, il aurait dû consulter ses employé·es dès le début du processus et s’assurer que les gens connaissent leur rôle et que les projets technologiques soient en lien avec les objectifs stratégiques. De cette façon, les gens comprennent pourquoi les outils sont mis en place.
Avec un accompagnement adéquat, Luc aurait eu :
- Une vision claire
- La bonne direction
- Une erre d’aller
- Une assurance sur ses investissements
- Des outils pour se rendre à ses objectifs
Résultat ? Un entrepreneur rassuré en en contrôle, allégé de l’angoisse de la transformation numérique et de l’industrie 4.0. Le danger du numérique, c’est de penser que c’est la solution à tout ! Pourtant, elle n’est pas qu’une question de technologies, comme un bâtiment n’est pas qu’une question de plomberie. Personne ne demanderait à son plombier de concevoir sa future maison, les entrepreneurs ne doivent pas faire la même erreur avec leur entreprise.
Si on revient à la base, les technologies doivent être au service de l’humain pour faciliter le travail et non l’inverse. L’humain ne doit jamais se retrouver au service de la technologie. On veut en arriver à un modèle centré sur l’humain, orienté par la stratégie et propulsé par les technologies. Vous songez à entamer votre virage numérique ? Contactez-nous via ce formulaire !