Une des bonnes façons de définir sa vision est de se demander ce qu’est notre rêve le plus fou, communément appelé le BHAG – le Big Hairy Audacious Goal qu’on peut traduire par notre but hautement audacieux et grandiose ! Développé par Jim Collins et Jerry I. Porras vers la fin des années 1990 dans leur livre Built to last, le concept se veut un stimulateur de progrès. Le but doit être simple à comprendre et convaincant, il ne doit nécessiter que très peu ou pas d’explications.
Concrètement, un bon moment pour définir sa vision est lors de la planification stratégique. La première façon de procéder, propre à l’Amérique du Nord, est de cibler tous les défis auxquels on doit faire face et de former une vision pour régler ces problèmes. Cependant, nous privilégions la méthode provenant de la mentalité asiatique. Il s’agit de définir la vision en amont, d’identifier les obstacles à l’atteinte de cette vision et de prendre action sur ces obstacles avant qu’ils nous fassent ombrage. Une bonne occasion pour être proactif plutôt que réactif.
Pour illustrer la grandeur que doit porter une vision, on dit qu’en théorie, on ne devrait jamais l’atteindre. Elle doit rester quelque chose qui nous pousse à nous dépasser. La meilleure vision sera celle qui est ambitieuse et axée sur la pérennité de l’entreprise, tout en restant réaliste, pour éviter de se décourager trop rapidement ! Celles qui sont axées sur la pérennité plutôt que sur la performance rempliront mieux leur rôle d’objectif commun.
Reprenons l’image que nous avons utilisée précédemment. Après la mission et les valeurs, la vision est l’élément qui représente le toit, qui couronne le tout !
