Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours tergiversé entre les arts et les sciences, entre la créativité et la logique. Lorsque j’étais au secondaire, on m’a toujours dit que je devrais choisir entre mes deux passions. Même les profils psychométriques montraient une personnalité toute en dualité. J’aspirais à devenir tantôt architecte, ingénieur, médecin et tantôt actrice, chanteuse ou artiste. Suite à plusieurs commentaires de mes amis (ben oui, on est très influençable au secondaire) qui me répétaient que j’étais beaucoup trop « artiste » pour devenir ingénieur, je décidai de m’inscrire en technique de graphisme au Cégep du Vieux Montréal.
Je réalisai très rapidement que ce programme n’était pas pour moi, de devoir être créative sur demande ne fonctionnait pas. Je m’inscris donc en soins infirmiers. J’y restai 2 semaines. Décidément, j’aimais aider les gens, mais pas à ce point-là. Finalement, c’est en allant visiter l’École Nationale d’Aérotechnique à St-Hubert que je décidai d’aller faire mon diplôme d’études collégiales en construction aéronautique. J’adorais l’ambiance de cette école et n’avais aucune envie d’aller faire un préuniversitaire. J’avais envie de concret.
Bien que tous les cours étaient très intéressants, il manquait encore quelque chose pour me satisfaire. Je voulais continuer à apprendre, travailler à un autre niveau dans les entreprises. C’est ainsi que je m’inscrivis au baccalauréat en génie de la production automatisée à l’École de technologie supérieure (ÉTS). J’avais toujours été une très bonne généraliste et n’aimais pas vraiment être spécialiste, ce programme me semblait parfait! Après 4 ans, j’aimais l’ingénierie, j’aimais être en stage parce que c’était temporaire, mes cours préférés étaient ceux qui touchaient la business et la logistique, mais un questionnement revenait toujours : je ne comprenais pas comment j’allais trouver un emploi qui allait me stimuler et où j’aurais envie de rester plus de 3-4 mois. J’avais besoin d’apprendre constamment et d’être dépaysée souvent, vraiment, la routine me pesait!
En finissant mon baccalauréat, les postes que je voyais étaient beaucoup trop techniques pour moi, tout semblait trop routinier. Et si je m’inscrivais à HEC Montréal question de perfectionner mon côté « business »? C’est ainsi que je m’inscrivis au certificat en gestion de la chaîne logistique (ben oui, encore des études!). Environ 2 mois après le début de mon certificat, Catherine Dubé de Coboom me contacta par LinkedIn. Je décidai de tenter ma chance! Je fus engagée le 16 janvier 2017.
Dans les premiers mois, je n’étais pas convaincue, l’ambiance de travail était correcte, la nature du travail aussi, sans plus! J’y allais un mois à la fois en me disant que j’étais simplement difficile. Toutefois, lorsque Catherine décida de passer à l’Entreprise responsabilisée®, Coboom se transforma. C’est à ce moment que le vrai coup de cœur pour l’entreprise s’opéra pour moi.
C’est ainsi que j’ai trouvé un travail qui allie à la fois créativité et logique, comme je l’ai toujours souhaité. Que je peux aider les gens (juste assez), que j’apprends tous les jours et que je ne me demande plus ce que j’ai envie de faire de ma vie. En fait, je me demande pratiquement à tous les jours ce que je ferais comme emploi si je n’étais pas chez Coboom et je vous avoue, je n’ai toujours pas trouvé!