27 avril 2021

Avez-vous du plaisir au travail ?

Le plaisir au travail n’est pas quelque chose d’abstrait. Ce n’est pas un mythe qu’on utilise seulement pour attirer de nouvelles recrues, ni quelque chose qu’on devrait négliger. Selon un sondage dévoilé par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), près de 50% des dirigeant·e·s de PME québécoises s’inquiètent pour leur santé mentale et physique. Plusieurs entrepreneur·euse·s sont au bout du rouleau et ont du mal à envisager positivement la relance post-COVID. Alors, comment faire pour continuer à avoir du plaisir au travail ?

Plus que du team building

Le plaisir au travail, c’est beaucoup plus que d’avoir une table de babyfoot dans la salle des employé·e·s et d’organiser des 5 à 7 mensuels avec vos équipes. On voit souvent le plaisir au travail comme se vivant à travers des activités spéciales, mais on devrait plutôt se concentrer sur la manière dont il se vit au quotidien. 

Cela peut passer par tellement d’initiatives. Nous en sommes un bon exemple puisque le plaisir fait partie de nos trois valeurs fondamentales. Pour l’intégrer au quotidien, la première étape est de définir ce que veut dire le plaisir pour votre entreprise. Pour nous, il s’agit d’avoir du plaisir en travaillant ensemble, avec nos clients et partenaires. Ainsi, c’est jusque dans le choix de nos clients et de nos fournisseurs que nous faisons vivre cette valeur. Si nous pressentons que nous n’aurons pas de plaisir à travailler avec une entreprise, aussi payant puisse être le contrat, nous refusons de collaborer. Refuser un contrat n’est pas nécessairement une décision facile, mais c’est ce genre d’action qui aura un impact concret sur le plaisir au travail à long terme. 

D’autres mesures peuvent être mises en place, selon les intérêts de vos employé·e·s. Par exemple, vous pouvez mettre en place des horaires flexibles, d’inclure vos collaborateur·trice·s dans les décisions qui les concernent comme leur salaire, mettre sur pied des programmes d’activité physique en équipe. Tout cela, sans oublier des témoignages de reconnaissance comme la célébration des anniversaires de naissance et de travail de vos employé·e·s.

Jouer le bon rôle

Une des raisons pour lesquelles plusieurs entrepreneur·euse·s n’ont plus de plaisir au travail est qu’ils se retrouvent à s’occuper des mauvaises tâches. On aime dire qu’un·e entrepreneur·euse devrait travailler SUR son entreprise, et non DANS son entreprise. Dans son livre The E-Myth Revisited: Why Most Small Businesses Don’t Work and What to Do About It, à le consultant américain Michael E. Gerber présente les trois rôles qu’un·e chef·fe d’entreprise doit remplir de façon équilibrée pour connaître le succès. Il s’agit du rôle d’entrepreneur·euse, le rôle de gestionnaire et le rôle de technicien·ne.

Le rôle d’entrepreneur·euse

L’entrepreneur·euse vit dans le futur, jamais dans le passé, rarement dans le présent. C’est la personne visionnaire, rêveuse et créative. Elle sait aborder les défis et les problèmes pour en faire de nouvelles occasions d’affaires. L’entrepreneur·euse excelle en matière d’inconnu et de changements.

Le rôle de gestionnaire

Si l’entrepreneur·euse vit dans le futur, le·la gestionnaire vit dans le passé. Où l’entrepreneur·euse voit de nouvelles occasions d’affaires, le·la gestionnaire voit des problèmes. Où l’entrepreneur·euse crée le changement, le·la gestionnaire en a une aversion et préfère le statu quo afin de planifier, d’organiser, de diriger et de contrôler le travail.

Le rôle de technicien·e

Les technicien·ne·s, de leur côté, vivent dans le présent. Ielles sont les spécialistes du domaine d’activité de l’entreprise. La grande majorité des chef·fe·s d’entreprise sont des technicien·ne·s. Par exemple, vous êtes plombier et vous décidez de démarrer votre entreprise en plomberie. Le·la technicien·ne réalise les choses, c’est le·la doer. Selon le·la technicien·ne, si l’on veut que les choses soient bien faites, il faut les faire soi-même. Le·la technicien·ne n’est pas intéressé·e par les idées et les stratégies, iel l’est seulement par la façon de faire les choses. Iel est heureux dans les opérations, comme un·e chef·fe pompier.

Malheureusement, ces trois rôles sont rarement équilibrés. Typiquement, les chef·fe·s d’entreprise sont entrepreneur·euse·s à 10 %, gestionnaires à 20 % et technicien·ne·s à 70 %. Or, comme son nom l’indique, l’entrepreneur·euse devrait être entrepreneur·e à 100% ! Pour en savoir plus sur comment retrouver ce rôle dans votre entreprise, lisez le Cobook en papier ou en version numérique ou écoutez-le gratuitement en balado sur votre plateforme d’écoute favorite. L’exemple ci-haut est tiré du chapitre 5.

Se répéter son why

Les entrepreneur·euse·s s’en mettent beaucoup sur les épaules et perdent souvent de vue la raison pour laquelle ielles se sont lancé·e·s en affaires. Mais la retrouver n’est pas un jeu d’enfant. Il est normal de ressentir cette fatigue et ce sentiment de ne pas savoir par ou commencer. N’hésitez pas à nous contacter directement ou à aller en lire plus sur qui nous sommes afin que vous puissiez évaluer si vous croyez que nous aurions avoir du plaisir à travailler ensemble !

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